LA CHUTE DE MON EMPIRE by Aimelle-in-words, literature
Literature
LA CHUTE DE MON EMPIRE
LA CHUTE DE MON EMPIRE
Les images que j'ai peintes sur mon ardoise
Faites de hautes verdures et d'un ciel turquoise,
D'un flamboyant soleil dévoilant sa luminescance,
Se mouillent sous mes larmes, alourdies de conscience.
Un idéal se noie des vagues décolorées,
Engloutit par le choc à la réalité.
Moment tragique en chute libre vers l'oubli,
Espace d'inconnu indécent, tout me désobéit.
Le déclin d'un empire se forge,
La chute de mon empire en sucre d'orge
Est esclandre pour mon âme, depuis lors, livide
Entraînant mon corps contrit et figé dans le vide.
Descente à la géhenne, de jais et si glacée,
Mon corps déteint se plisse, accu
Tu...
Tu n'as rien d'un Chopin,
D'un Mozart, d'un Schubert,
Mais la musique au loin,
Je l'entends dans ton coeur.
Tu n'as rien d'un Rondin,
Non plus d'un Picasso,
Mais sur moi tu sais peindre
Les plus beaux des tableaux!
Tu n'as rien d'un Verlaine
Ni rien d'un Beaudelaire,
Mais l'amour dans tes veines
Sont les mots que j'espère.
(Refrain)
Tu as tout ce qu'il faut
Pour consoler mon coeur,
Tu es tout ce qu'il faut
Pour que cesse mes pleurs.
Pour écrire la plus belle des histoires d'amour
Et la teinter de rose, et la jouer toujours.
Tu n'as rien d'un artiste,
Encore moins d'une star.
Tu es le fantaisiste
De mon coeur d'ivo
Je cherche un sens by Aimelle-in-words, literature
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Je cherche un sens
Je cheche un sens
Ils ont connu
La guerre et l'après-guerre
Qui les a mis à nu
Dans la misère.
Ils ont crié
Les drames de leur sort,
Crié encore plus fort
Pour continuer.
Ils ont foulé
Une terre défaite,
Ils ont grandi ainsi
Sans faire la fête.
Ils ont pleuré
Leurs proches disparus,
Ils ont fermés
Leurs yeux dessus.
Ils ont perdu
Au fond de leur regard
L'Étincelle de l'espoir
Et ses vertus.
Ils ont prié,
Et prient encore,
Qu'on cesse de jouer
Au plus fort.
Je cherche un sens
À autant de violence
QUi sème la détresse
Et déchire les coeurs.
C'est une offense
Qu'on fait à l'enfance...
Que de sécheresse
Déjà
L'Adieu
Insensibilité, protection si puissante,
Tu m'évites de souffrir, de réagir, démente.
Tu laisses mon coeur inerte, inanimé, sans vie,
Empêchant même l'orage de me gronder la nuit.
Malgré tout, ta froideur glace les gens que j'aime.
Pour moi tu es si douce... pour eux tu n'es que haine,
Me fermant à l'amour et à la compassion,
M'isolant dans un monde, sans être en relation.
Tu deviens l'ennemie subtile, mais si cruelle,
À l'humanisation nécessaire en mon être.
Pour connaître la tendresse; donner, recevoir d'elle,
Pour ouvrir mon coeur et délaisser ma tête.
Je te laisse partir, ton oeuvre est achevée.
Sans toi je peux souff
Je prendrai tes larmes...
Les coulerai dans l'océan.
Je prendrai tes peurs...
Les abandonnerai au vent.
Je prendrai tes doutes...
Les brûlerai une fois pour toutes.
Je prendrai tes colères...
Les creuserai profond dans la terre.
Je prendrai tout sur Moi...
Si seulement tu me tends les bras.
Aimelle - 2002